La flamme Olympique France 2024 ne passera pas à Nîmes

La flamme Olympique France 2024 ne passera pas à Nîmes

En cette année 2022, on a eu l’occasion de visionner en direct les jeux olympiques d’hiver qui se sont déroulés en Chine du 4 au 20 février. Mais arrive à grands pas les JO de Paris 2024 et donc la parcours de la flamme olympique France. Malheureusement, cette fabuleuse tradition du relais de la flamme pour les Jeux de Paris 2024 ne passera pas dans le Gard. Donc pas de photos de la flamme olympique devant les arènes ou la maison carrée

En effet, la Présidente du conseil départemental à décliner l’offre du comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 24 pour le passage de la flamme olympique dans les rues des cités gardoises.

RAPPEL DU COMMENCEMENT DU PARCOURS DE LA FLAMME

 

A l’origine, ce rituel remonte dans l’ère antique et vient de la mythologie grecque. En effet, l’histoire de cette flamme d’Olympe commence lorsqu’elle a été volée par le Titan Prométhée (dieu qui transmet le feu) qui le passe aux Hommes à l’insu de Zeus. Auparavant c’était seulement les dieux grecs qui pouvaient la posséder. 

Le feu a été l’objet de nombreuses cérémonies religieuses et des jeux antiques : des messagers communiquent les dates de compétition aux mondes grecs. Mais très vite les combats se sont arrêtés pour que les spectateurs et les athlètes aillent à Olympe.  A  noter que le feu brûlait à Olympe sur les autels des dieux dont la déesse du foyer nommé Hestia. 

Dorénavant cette trêve porte le symbole d’amitié entre les peuples et de paix.

1936, LA MISE EN PLACE DU NAZISME

 

C’est à partir des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 que les relais sont établis. Très proche du parti nazi, le théoricien du sport et de l’éducation physique Carl Diem décide d’attribuer cette idée. Ça se déroulait lors de la cérémonie d’ouverture. Pour les nazis c’était signe de race supérieure. 

Elle avait fait source de propagande. Effectivement, un film  “Olympe” à retracer cet héritage par la cinéaste allemande Leni Riefenstahl.

UN COÛT TRÈS CONSÉQUENT !

 

Aujourd’hui, cette magnifique flamme parcourt des milliers de kilomètres dans un tour de France. Malheureusement, suite à son prix coûteux, qui s’élève à près de 150 000 euros, le conseil départemental du Gard décide de ne pas participer aux relais de la  flamme olympique. La Vice-présidente du conseil ajoute qu’il est difficile de rentabiliser un tel coût et que les retombées économiques ne sont pas évidentes.

Toutefois un projet pour accueillir les personnes en entraînement pour les JO, pourrait se réaliser à Méjannes-le-Clap pour “pour l’égalité des pratiques sportives et pour le soutien aux associations structurantes départementales”.

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SERVICE RÉDACTION OVS NÎMES

Crédits Photos : Pixabay

 – Infos Midi Libre & Conseil Départemental du Gard

 

Mise à jour : 10 Mars 2022